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Auto-entrepreneur : 4 étapes à suivre pour créer sa micro-entreprise

27 janvier 2020
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La micro-entreprise est le régime recommandé à ceux qui souhaitent entreprendre individuellement. En effet, il est destiné aux personnes qui désirent développer leur propre activité professionnelle avec peu de frais de départ et moins de contraintes.

Il est important de souligner que le statut d’auto-entrepreneur même s’il est très avantageux pour les investisseurs,  fait l’objet d’un encadrement juridique strict. Découvrez à travers cet article comment créer sa micro-entreprise !   

Création d’une micro-entreprise : quelles sont les étapes à suivre ?

Si vous souhaitez développer votre propre activité, il vous faut respecter plusieurs démarches dont la déclaration d’activité, le choix du lieu de domiciliation de votre entreprise, la participation à des formations, la souscription à une assurance professionnelle et la mise en place d’une comptabilité adaptée au statut d’auto-entrepreneur.

Étape 1 : Déclarez l’activité de votre micro-entreprise

Avant toute chose, vous devez déclarer votre activité auprès de l’administration compétente. Il s’agit de présenter aux  institutions fiscales et sociales concernées les détails du projet que vous envisagez de concrétiser.  

Le contenu de votre dossier de déclaration

La déclaration d’activité n’a rien de compliqué, l’opération consiste à vous présenter et à présenter votre projet de création d’entreprise. Ci-après les informations qui doivent être visibles dans votre dossier :

  • Votre identité
  • Votre adresse de correspondance,
  • Votre adresse professionnelle (si vous en disposez),
  • Votre type d’activité,
  • Le régime fiscal que vous avez choisi,
  • Le régime social que vous avez choisi.

À titre d’information, si vous êtes non-salariés vous devez obligatoirement choisir un régime social : la Caisse interprofessionnelle de prévoyance et d’assurance vieillesse des professions libérales ou le Régime des indépendants. Votre décision doit être prise en fonction de la nature de l’activité que vous souhaitez exercer.

D’autre part, sachez que si vous êtes salarié et que votre micro-entreprise constitue une activité secondaire, le régime général de la sécurité sociale vous reste applicable. En effet, la cumulation des deux régimes n’est pas possible.

Les pièces justificatives à fournir

Les documents à fournir  ainsi que le délai de création d’une entreprise dépendent de plusieurs paramètres dont la nature de votre projet et de votre statut matrimonial. Il est possible que l’on vous demande simplement de présenter une copie de votre carte d’identité. Mais il est également possible que l’on vous demander de  présenter votre dossier à divers organismes avec d’autres documents complémentaires.
Toutes ces étapes s’effectuent sur le site autoentrepreneur.urssaf.fr

Étape 2 : Choisir la domiciliation adaptée

Pour monter une entreprise individuelle, il est nécessaire d’avoir un domicile physique ayant fait l’objet d’une déclaration au CFE. À noter que l’adresse de domiciliation et l’adresse des lieux où vous exercez votre activité professionnelle peuvent être différentes.

4 étapes pour créer sa micro-entreprise

Micro-entreprise à domicile, société de domiciliation ou service de domiciliation

Si votre lieu de travail est chez vous, vous pouvez vous servir de votre adresse personnelle comme adresse de domiciliation. Et pas d’inquiétudes, en cas de déménagement, le changement d’adresse est entièrement gratuit.

Il existe des sociétés de domiciliation qui  permettent aux auto-entrepreneurs d’obtenir une adresse commerciale et donc de développer plus facilement leurs activités professionnelles. Par ailleurs, il existe également des services de domiciliation vers lesquels vous pouvez vous tourner si vous le souhaitez.

Centre d’affaires ou pépinière d’entreprise

Les micro-entrepreneurs peuvent louer des bureaux et divers services à un prix attractif auprès des centres d’affaires. Certaines pépinières d’entreprises peuvent vous proposer un renvoi de vos courriers en cas de changement d’adresse. Cependant, à cause de la forte demande, accéder à une pépinière peut parfois être difficile.

Opter pour un local commercial : est-ce plus intéressant ?

C’est une solution envisageable, mais qui nécessite des fonds d’investissement conséquents. En effet, pour disposer d’un local commercial il faut faire face à de nombreuses charges et le statut d’auto-entrepreneur ne permet pas de les déduire.

Par ailleurs, vous devrez effectuer une  déclaration de la surface sur laquelle vous travaillerez auprès du service fiscal. Et de ce fait, vous devrez payer la cotisation foncière des entreprises.

Étape 3 : Prendre connaissance des obligations relatives au statut d’auto-entrepreneur : formations, comptabilité, taxes…

L’exercice de certaines activités nécessite la présentation d’un diplôme ou d’une attestation de formation. Pour connaître les qualifications que vous devez posséder, renseignez-vous auprès de la CCI la plus proche.

Effectuer un stage à la SPI est fortement conseillé aux personnes qui souhaitent exercer des activités artisano-commerciales ou artisanales. Ce type d’expérience professionnelle permet, en effet, aux micro-entrepreneurs de se familiariser avec la gestion d’entreprise. Si cela vous intéresse, sachez que la SPI propose différents types de stages axés sur la gestion commerciale, la gestion d’entreprise, le statut social, le régime fiscal et les obligations juridiques.

Les obligations comptables de l’auto-entrepreneur

Pour créer une entreprise, il faut posséder un compte en banque. Attention cependant, il ne s’agit en aucun cas d’un compte personnel. La loi Pacte espère rendre l’ouverture de compte non obligatoire sous certaines conditions.

Sachez que les micro-entreprises ont la chance de pouvoir bénéficier d’une comptabilité simple, facile à gérer et peu coûteuse. Quoi qu’il en soit, en tant qu’auto-entrepreneur vous devrez disposer d’un cahier d’achats et un cahier de charges facilitant le suivi des moyens de paiement et des sources de mouvements.

Et niveau TVA ?

Les micro-entreprises ne sont  pas touchées par les cotisations sociales y afférant, toutefois, elle doit s’acquitter de la TVA facturée à ses fournisseurs. En outre,  les termes suivants doivent être mentionnés sur chaque facture émise « TVA non applicable, art. 293 B du CGI ».

TVA microentreprise

Étape 4 : La contraction d’une assurance professionnelle

Cette obligation dépend de la nature de l’activité professionnelle, elle peut être facultative ou imposée par la loi. Les artisans, par exemple, sont tenus d’y souscrire. Néanmoins, quelles que soient les caractéristiques de votre activité, il vous est toujours conseillé de souscrire une assurance pro.

Les garanties offertes dans le cadre d’un contrat d’assurance touchent généralement les personnes, les biens et votre responsabilité en tant que micro-entrepreneur. Car, en tant qu’auto-entrepreneur, vous êtes responsable de tout acte que vous réaliserez dans le cadre de vos activités professionnelles.

Il existe différents types d’assurances, le RC Pro par exemple, couvre votre responsabilité civile en cas de dommage causé à autrui par vous ou votre micro-entreprise. Il y a également les assurances spécifiques comme l’assurance multirisque (couverture en cas d’incendie, de catastrophes naturelles ou de vol).  

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